Plusieurs jeunes pilotes ont effectué un roulage avec Ferrari dont Alesi. Quel est l’intérêt pour ce dernier sachant qu’il ne fera jamais carrière en monoplace et qu’il a été sorti de la filière jeunes de Ferrari?
Je pense que c’était son « pot de départ » en quelque sorte.
Ferrari doit estimer qu’ils doivent bien ça à Papa Alesi qui est toujours considéré il me semble comme de la famille.
@Foch-Corner
Oui +1
C’est un non évènement.
La seule chose d’intéressante c’est qu’il prolonge seulement d’un an.
Ce qui veut dire qu’a l’aube de la nouvelle règlementation, il se laisse le choix de saisir toutes les opportunités.
Dont celle de partir (‹ enfin › ajouterons certains )
Et ça peut aussi vouloir dire que chez Mercedes ça peut bouger, il est là encore combien de temps Toto?
Toto il a resigné pour 3 ans il me semble.
Pour en revenir à Lewis, il y a effectivement l’option de partir. J’avoue avoir du mal à y croire.
Hormis Rosberg, j’ai pas vraiment d’exemple de pilote qui a su s’arrêter à temps.
J’aurai bien dit Schumi mais il est revenu.
Pour changer un peu de sujet, une nouvelle tentative de créer une écurie.
Plutôt une nouvelle tentative de Salvatore Gandolfo d’arriver en F1!
Très bonne question, c’est intéressant!
J’ai essayé de chercher de tête sur la période où j’ai suivi la F1, donc depuis 1988, et en effet je n’en ai pas trouvé beaucoup non plus même en ne restreignant pas uniquement aux CDM.
Reste donc Prost qui part sur un titre et qui n’est jamais revenu. Ça a failli avec la McLaren-Peugeot mais il ne l’a pas fait, ni dans aucune autre compétition auto d’ailleurs, il s’est arrêté et c’est tout.
En remontant le palmarès du Championnat du monde:
Lauda
Stewart
Fangio (il n’est pas parti sur un titre car en vérifiant j’ai découvert qu’il a couru deux GP en 1958 dans une équipe privée; mais avec deux arrivées dans les points et une pôle position on ne peut pas vraiment dire que c’étaient les deux courses de trop).
Damon Hill, Mikka Hakkinen, Alan Jones, Jody Scheckter se sont arrêtés à temps par exemple aussi…
Après, le cas d’Hamilton est très spécifique parce que l’avantage en performance de son écurie est tel qu’il sait qu’il peut continuer à dominer la discipline, alors que la fiabilité n’est plus un paramètre applicable à Mercedes, jamais Hamilton n’ayant le moindre pépin technique. Disons que, pour le moment, Hamilton a toutes les cartes en main pour continuer à être numéro 1 plutôt facilement, Botas n’étant clairement pas un problème supplémentaire à gérer…à ce rythme là, je le vois bien prolonger le plaisir encore 3 ou 4 ans. De quoi exploser à jamais toutes les tablettes de record!
Hill a fait au moins une saison de trop chez Jordan, il ne rivalisait plus du tout avec Frentzen. Quant à Hakkinen, il a terminé sa dernière saison loin de Coulthard.
Prost.
Voilà la nouvelle que Red Bull attendait. Donc pour la motorisation, c’est bon pour continuer avec un honda rebadgé.
Reste que même si c’est figé il y a toujours des possibilités d’apporter des modifications sous conditions et dans ce domaine RB sera forcément plus limité que la concurrence.
2025 c’est loin, vont–ils pouvoir garder Verstappen dans ces conditions? J’en doute personnellement.
On parle souvent du manque de spectacle aujourd’hui alors je me suis regardé deux vieux GP pour me remémorer « comment c’était avant ».
J’ai choisi un GP d’exception, France 1990, et un GP classique, France 1991.
Bon alors clairement sur l’aspect facilité des dépassements il faut tout de suite passer son chemin, c’était quasi impossible.
Quant aux écarts… aujourd’hui c’est hyper serré comparé à avant! 15 tours et déjà 25 secondes entre le 1er et le 3ème et on parle de Senna champion cette année là, pas d’un nobody qui débarque de nulle part car tout le monde est éliminé dans un crash au départ… Hamilton P3 dans un mauvais WE n’est pas à 25 secondes. Bref, fallait pas compter plus de 5 voitures dans le même tour que le leader à l’arrivée.
LA grosse différence par rapport à aujourd’hui, c’est l’aspect aléatoire et hétérogénéité.
Aujourd’hui ils ont atteint un tel niveau d’efficacité dans tous les domaines (rendements, fiabilité, préparation des pilotes, stratégies, etc) que les courses sont +/- reproductibles d’un GP à l’autre malgré des écarts infimes. Avant une voiture ne pouvait pas être efficace partout, la fiabilité était aléatoire, les réglages parfois ratés, les écarts énormes dans les passages aux stands, les drapeaux bleus étaient décoratifs (sans ça Prost ne perdait pas le GP en 91), la préparation des pilotes n’était pas du tout la même etc, etc… du coup, c’était variable d’un GP à l’autre.
Il n’y avait donc pas forcément plus de spectacle mais l’aspect aléatoire faisait beaucoup sur l’intérêt, la part d’inconnue a quasi disparue maintenant.
Petit message pour vous dire que je viens juste de récupérer la nouvelle saison de Drive to survive produite par Netflix. Elle est disponible depuis quelques heures et je conseille vivement histoire de se chauffer avant la reprise des hostilités. Deux premières saisons très bien avec quelques moments de folie où les intervenants oublis vraiment la caméra…je conseille vraiment l’épisode Monaco de la première saison avec Ricci, sa famille et son manager qui ont les yeux qui brillent lorsqu’ils comprennent quel sera le montant du contrat proposé par Renault. Le genre de séquence qui vaut vraiment son pesant de cacahouète…
Et personne pour relater la disparition du célèbre Murray Walker, commentateur TV anglais de son état durant l’âge d’or de la F1.