Ben… vous savez quoi ? 
ze va y aller 
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Oh chouette ! Ca va mériter un bel inside ça 
C’est bon ça !! 
Cool, ravi pour toi !
Génial, depuis le temps que tu en parlais tu as enfin l’opportunité de la faire, je suis super content pour toi!
L’an dernier j’avais été a Detroit mais vu que le forum était tombé en rade… bah il n’y a pas eu d’inside. Mais cette année ca sera le cas. Par contre pas certain que je croise Seb ou Simon car je n’ai pas acces au paddock (tout a été vendu…) 
J’ai envoyé un mail a l’organisateur me présentant comme le PDG du Soap Box venant spécialement de France, peut-etre vont-ils me faire un access VIP
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Je vais essayer de vous donner des infos en mode teaser 
Au programme:
Arrivée le vendredi tard dans la soirée (voire nuit) a Austin apres le travail. Direction mon hotel.
Samedi matin: direction le circuit pour la journée. Je serai dans les gradins du virage 15 (partie supérieure pour bien voir les enchainements).
Le soir concert de Muse (
), je ne suis pas un fan et j’avoue ne pas etre un specialiste mais j’aime bien donc derriere les gradins du 15 il y a un amphitheatre 360 pour lequel j’ai invisti un petit $30 supplémentaire pour etre bien place!
Retour a l’hotel prevu dans la soirée mais je n’aurai certainement pas le temps de visiter la ville qui est, d’apres ce que l’on m’a dit, une ville agréable et tres artistique. Dimanche matin il va falloir que je depose mes bagages dans un autre hotel a l’aéroport… car 3 heures apres la fin de la course j’ai mon vol retour en France. Donc ca va etre hyper-tendu 
mais… super sympa !
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Tu ne peux pas faire un petit inside de Detroit quand même? 
J’ai vu Muse au Stade de France il y a quelques années et c’était vraiment bien, ils font le show, tu ne devrais pas être déçu!
Oula faire un inside 9 mois apres c’est un peu compliqué. Mais j’avais partagé mes photos sur mon FB… les as-tu vu ?
Non, je ne vais pas sur FB et autres, tant pis, c’est pas grave 
Bonjour à tous !
Pour une première fois je suis à Austin et c’est tout simplement mon second week-end en INDYCAR après Détroit l’an en 2018. Je suis très heureux d’être ici. Je suis arrivé hier soir depuis Washington où j’ai passé la semaine à travailler plutôt dur… mais c’est désormais du pur loisir. Etant donné que j’ai peu de temps de disponible, je vais essayer de vous faire un résumé en utilisant, et vous allez rire, la dictée sur iPhone ! Ça va me permettre de me faire partager plus d’informations et de ressentis que je n’en aurai quelques jours après. Ce sera aussi l’occasion d’ajouter ici et là quelques photos, le tout, dans l’ordre chronologique.
Alors je suis arrivé hier soir (vendredi) assez tard dans la nuit où j’ai rejoint mon hôtel dans la foulée. Ce matin (samedi) je me suis levé à 6h30, ce qui est mieux car en début de semaine, décalage horaire oblige, je me levais vers 4h. Première tâche de la journée… c’est de parler un petit peu avec ma famille, puis un petit-déjeuner copieux avant de prendre un Uber pour me rendre au circuit… COTA (Circuit Of The Americas). Pour se rendre au circuit il faut compter environ 30 minutes depuis les extrémités sud du cœur de la ville. On passe par l’aéroport et ensuite arrivée sur le circuit qui se situe vraiment dans la campagne. Contrairement à ce qu’on l’on pourrait croire, enfin tout du moins à cette époque de l’année, ce n’est pas de la terre brûlée partout mais plutôt assez vert dans l’ensemble. Cela dit nous sortons de l’hiver et peut-être que cette impression serait incongrue en plein mois de Juillet. Coté météo il y a quelques risques de pluie et la température est agréable… dans les quinze degrés. Après tout on est en juillet ! Croisons les doigts qu’il ne pleuve pas…
En arrivant vers 8h30 sur le circuit il n’y avait pas grand monde, simplement quelques spectateurs qui commencent à arriver mais vraiment cette sensation de circuit vide qui domine.
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Les pilotes et les équipes sont déjà sur place bien entendu.
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Ma première tâche était de trouver un distributeur de billet parce que je n’avais pas un seul dollar sur moi puis de passer la sécurité ou il faut montrer pates blanches… même une bouteille d’eau ne passe pas, on se croirait dans un aéroport… mais le contact avec le genre humain est agréable ici !
Premier achat… j’ai acheté le programme officiel, histoire de te connaître les horaires et les pilotes engagés dans les différentes disciplines. J’en apprends forcément sur tous les nouveaux que je ne connais pas forcément mais aussi les séries secondaires tels que l’Indylight, série dont je ne suis pas du tout spécialiste. Quand vous vous engagez dans l’enceinte du circuit, la première chose que vous voyez c’est l’amphithéâtre qui est juste magnifique.
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C’est d’ailleurs à cet endroit que le concert de Muse aura lieu le soir même. En continuant mon chemin je suis je me retrouve au pied de la tour panoramique… vous savez cette sorte de tour rouge.
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Pour y accéder il faut payer 20 $ mais si cela me semble un peu cher, je cède finalement à l’envie de voir le circuit depuis là-haut. Le temps se dégage et j’espère une vue imprenable bien entendu, déjà que le circuit est superbe depuis le sol… alors allons voir ! Je sors donc un petit billet de 20 $ je prends l’ascenseur et me voici là-haut.
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Pour la petite histoire le gars qui me fait monter là-haut me demande d’où je viens (de l’ouest de la France) et là il me dit que sa sœur étudie à Angers. C’est marrant puisque je suis originaire de cet endroit.
Quand vous êtes en haut de la tour, la vue est juste sublime vous avez une vue panoramique sur tout le circuit avec les peintures au sol avec les étoiles de rappel du drapeau américain, le rendu est juste exceptionnel.
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J’en profite pour dégainer mon appareil photo et mon iPhone afin d’immortaliser tous les angles possibles. Ce qui est génial c’est que le la météo est à peu près au rendez-vous. Avec une vingtaine de degrés, une légère brise chaude, et un peu de musique… tout est top. Seulement j’aurai dû attendre un peu avant de monter, afin de voir les Indycar tourner. Finalement la séance qualificative d’IndyLight commence et c’est idéal pour prendre des photos avec tes voitures sur la piste. Ce qui est bien avec cette vue panoramique c’est qu’on a une vue d’ensemble et cela permet d’apprendre le tracé. Ce n’est pas un de ceux que je connais très bien, j’avoue je n’ai jamais eu trop l’occasion de jouer sur la Xbox récemment et il est évident qu’en rentrant à la maison je vais l’apprendre. L’autre chose qui est intéressante depuis la tour, c’est que l’on voit très bien les trajectoires des voitures et surtout l’instabilité de celles-ci en entrée, pendant et en sortie de virage. On voit très précisément la voiture chasser tant à droite qu’à gauche et d’imaginer le pilote rectifier avec son volant. C’est quelque chose que l’on n’a pas souvent l’habitude de voir.
Normalement c’est 20 $ pour 15 minutes mais étant donné qu’il n’y a pas grand monde le gars me laisse tranquillement faire mon petit tour. Je dois bien rester au total environ 30 minutes qui est très appréciable. J’imagine que pendant la F1 ce doit être autre chose… Choses particulière aux États-Unis, surtout en INDYCAR, c’est que les équipes qui font appel à des spotter ; ces membres de l’équipe qui sont sur le circuit pour communiquer des informations aux pilotes ou aux équipes d’un point de vue différent et la tour est justement le point idéal, donc unique avec cette tour.
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Voilà les 30 minutes sont passées, je redescends et je vais voir la fin de la séance. Il me faut trouver la tribune au virage numéro 15. Tribune que j’ai choisi en visitant virtuellement le circuit afin de trouver le meilleur endroit, en d’autres termes, là où je pourrais voir les voitures le plus longtemps et finalement je crois que j’ai vraiment trouvé le coin idéal. Mon siège est juste placé idéalement devant la tour affichant les positions mais également devant un écran géant ; surtout, je vois une très grande partie du circuit… La séance d’Indylight se termine et s’enchaîne directement avec les 45 minutes d’essais libres de l’Indycar, les choses sérieuses commencent.
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J’adore, il n’y a quasiment personne dans les tribunes, les sièges sont bien confortables, on peut même y trouver un porte-gobelet ainsi que des accoudoirs, que demander de plus ?
Parmi les pilotes et INDYCAR j’en connais forcément beaucoup d’entre eux, puisque l’an dernier à Détroit je m’étais familiarisé avec les décorations des voitures ce qui n’est pas toujours facile à la télévision. Il y a bien sûr quelques nouvelles décorations et de nouvelles têtes, ou plus ou moins de nouveaux noms. Bien entendu je regarde Seb qui semble avoir du mal à trouver un rythme.
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Il faudra attendre la fin de la séance avant de voir son numéro 18 remonter dans la colonne. La séance se termine sur un drapeau rouge à cinq minutes de la fin. Une voiture est sortie à un virage que je n’arrive pas à identifier. Moment de pause, je décide donc de lire le programme officiel avec cette question… quelle est la prochaine étape de ma visite sur le circuit ? Quelques minutes plus tard commence la course des Mazda MX-5, à plateau très fourni des pilotes de qualités très diverses puisque dès le premier tour certains semblent se ranger pour laisser passer tous les autres c’est un peu le capharnaüm mais tout se passe bien.
Beaucoup à ce stade du weekend, semblent faire attention à leur matériel. Je décide donc de parcourir le circuit plus en détails afin d’essayer d’en faire le tour et de voir les points les plus stratégiques. Je passe donc par deux passerelles, dont une me fait passer par-dessus les courbes rapides mais très techniques du circuit, puis je file au virage numéro 1, la montée de la ligne droite. A vrai dire la montée est impressionnante et fait forcément penser au raidillon de Spa-Francorchamps, mais c’est une montée qui est très raide et une fois en haut c’est un virage très serré à gauche qui redescend à pic aussi vite que la montée.
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Certains virages ultra intéressants sont à négocier en tant que pilote mais en tant que spectateur c’est tout aussi intéressant. La ligne droite paraît beaucoup moins longue qu’à la télévision, j’imagine tout à fait les motos GP prendre ce virage également. J’avoue ne pas avoir fait le comparatif avec la Formule 1 au niveau des temps autour. Je suis donc arrivé en haut de cette ligne droite où il y a tribune, bar, toilettes etc… le circuit est ultra-propre, juste nickel ! Si seulement en Europe les spectateurs étaient considérés de la même façon… bon cela dit ce circuit n’a que 7 ans d’existence ! Si on prend l’exemple de la tour, voila un bon exemple d’investissement pour un circuit européen… ça rapporterait forcement de l’argent ce qui permettrait de réinvestir dans les installations dédiées au public.
Autant les Américains me saoule avec pas mal de choses comme leurs portions de lipides et de glucides complètement dingues (autant dire dégueulasse) autant la gentillesse des bénévoles sur le circuit est juste tout simplement unique ! Je n’ai pas vu d’autres endroits dédiés au sport mécanique qui offrent un tel service de qualité. Même à Détroit en 2018, endroit qui ressemblait plus à une kermesse géante qu’à un évènement de premier plan, les gens étaient juste extra. Je pense qu’en Europe on a beaucoup de choses à apprendre des Américains. Ce circuit a beau être dessiné par Herman Tilke, donc par définition un circuit sans âme, je pense qu’à terme il fera partie des icônes du sport automobile mondial. Bien sûr ce ne sera jamais de la trempe d’un Spa-Francorchamps ou du Mans puisque l’histoire récente histoire de cet endroit reste relativement récente.
Je me trouve désormais derrière la ligne droite côté extérieur du circuit où il existe un circuit de karting. Encore une fois des espaces verts. Sur une sorte de parkings je vois le HRT s’entrainer dur au karting… vous y voyez très clairement Led Zep prendre un virage à toute vitesse (voir vidéo) !
Tout le circuit est très clairement délimité, franchement il est impossible de se perdre sur ce circuit ; il faut cependant comme sur tous les circuits aimer marcher, ce qui est bien mon cas. Malheureusement, je n’ai pas pu acheter des pass pour le paddock puisque tout ceux-ci étaient déjà vendu avant même que je n’imagine pouvoir venir à Austin. J’ai tout de même réservé un accès supplémentaire pour le concert de Muse afin d’être mieux positionné (ce n’est pas tous les jours que je viens à Austin). Donc le paddock, me sera quasiment inaccessible, sauf si sauf si j’arrive à tricher, ce qu’il ne me semble pas possible puisque c’est un circuit moderne donc très bien organisé et très bien délimité, avec des équipes ici est là pour gérer les flux. Je vais tout de même essayer de voir dans le programme comment approcher les pilotes mais il ne me semble pas y a voir un moment pour les dédicaces. Même si rencontrer à nouveau Sébastien et Simon serait génial, ce n’est pas le but premier de ma visite. En tout bon passionné que je suis… je viens pour la course en premier lieu, sinon forcément on peut être surtout déçu. Après donc un petit tour dans le paddock ou plus précisément l’arrière-paddock, je me rends compte que tout est verrouillé, il n’y a seulement que trois entrées et chaque entrée est gardé par au moins trois personnes. Il m’est donc impossible de pouvoir entrer sans le précieux pass… tant pis. L’arrière paddock est cependant accessible mais il n’y a pas grand-chose, on peut juste observer les IndyLight mais il y a que 11 voitures
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les « Trucks »
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et les Mazda MX-5 autant dire pas grand-chose. Je poursuis donc ma route en faisant le tour extérieur, je passe devant le circuit de karting devant l’entrée principale il n’y a pas grand-chose à voir à part une boutique il y a un bar snack (encore un peu plus de lipides vous ferait-il plaisir ?).
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Le circuit est très grand, les allées sont très vastes et étant donné que le public n’est pas vraiment au rendez-vous ce samedi les balades sont plutôt agréable. Il est déjà 11h30 je vais m’arrêter manger un petit peu je vais prendre une pizza chez Pizza Hut. Eh oui, même les marques sont sur le circuit ! Je prends une petite pizza Peppéroni standard, hum miam c’est bien gras et bien sucré comme ils aiment, oh puis tant qu’à faire un très grand coca aussi !
Je remonte dans les gradins afin de pouvoir suivre les séances d’essais à suivre. Tout d’abord, les qualifications Indycar suivies de la première course IndyLight. Les qualifications, comme vous le savez certainement, se déroulent en deux groupes : Sébastien est dans le premier groupe et Simon dans le second. Sébastien était dans le top six pendant plusieurs tours avant de tomber dans le classement avant que n’intervienne un drapeau rouge qui interrompt la séance de trois minutes avant la fin. Sébastien étant le dernier de sa série, c’est donc un gros loupé. Devant, ça se bagarre pas mal et les pilotes qui sont en tête du championnat sont clairement au-dessus du lot, en particulier les Penske, Ganassi et Andretti. Lors de la seconde partie, la même chose se répète, la séance est interrompue juste avant la fin, et Simon derrière lui aussi… décidément nos Français ne sont pas au rendez-vous ou bien malchanceux. A ce moment je ne sais pas si les raisons sont d’ordre mécanique ou non. Puis suivent les 12 pilotes qualifiés pour l’étape suivant ainsi que le top six enfin le « fast six », et encore une fois c’est Will Power qui c’est s’adjuge la pole position. Je crois que c’est la 56e… mais quand il s’agit de records, Seb est toujours mentionné car il fait partie des pilotes qui a le plus gagné en partant de la pole-position. Power a beaucoup plus de pôles que Seb mais comparons ce qu’il l’est… Power a toujours été dans un top-team. Seb lui doit se contenter d’une petite structure depuis son retour en Indycar. D’ailleurs Power n’a toujours pas autant de victoires que Seb… plus pour longtemps selon moi. Dixon… lui est loin devant désormais ! Les commentateurs me font un peu rire parfois, mais il faut bien meubler les vides !
La course Indylight est, comme son nom l’indique, très Light ! Il n’y a que 11 voitures et en plus il y a surtout deux ou trois catégories de pilotes. Les très bons… les moyens… et les autres. Et ceux qui sont derrière, sont vraiment très loin derrière. Devant ça se bagarre pas mal malgré que le leader, Oliver Askew, qui a gagné avec une vingtaine de secondes, était très clairement au-dessus du lot, il n’y a rien à redire. Juste derrière, c’était un petit n’importe quoi. L’anglais Toby Sowery, à la voiture jaune qui avait un bon rythme en début de course n’a pas arrêté de freiner très brutalement et autres bizarreries… en gros un pilotage brouillon (mais sympa à regarder), ce qui se ressent en résultat net : il a dû finir sixième après que les autres lui soient passés devant. Cela restait agréable à regarder ! Le petit français, Julien Falchero, que je ne connaissais pas du tout, arrive à finir quatrième, ce qui semble être un bon résultat d’autant plus qu’il n’était pas forcément dans le coup. Les speakers disaient qu’il a eu un week-end difficile… peut-être que le reste de la saison lui sera plus favorable. Je crois l’avoir rencontré en fin d’après-midi mais je ne suis pas certain il faut que je regarde sur Internet les informations le concernant. Si c’était lui, il m’avait l’air un petit peu prétentieux ce qui n’est jamais bon signe vu son jeune âge.
Puis viens à la course des MX5, donc un plateau très fourni. Des pilotes de tous âges et de qualités disons… diverses. Comme souvent dans ce genre de championnat… une foire d’empoigne terrible. La tête de course… vraiment quelque chose de super à regarder d’autant plus qu’on ne connaît aucun pilote. Ce qui est choquant cependant c’est que à part deux ou trois pilotes sur la trentaine, personne n’a respecté les limites du circuit ce qui a même choqué les commentateurs. Au début de la course, la moitié du plateau respectait plus ou moins les limites de la piste mais c’était un bon un joyeux fouillis, puis au fil de la course, en particulier vers la mi-course, tout le monde sortait très clairement des limites de la piste. Les vibreurs ne servaient plus à rien. Tous passaient par-dessus les vibreurs et la limite de la piste devenait la limite du bitume. On voyait très bien la différence entre ceux qui respectaient les limites et ceux qui s’en fichaient éperdument : l’avantage était clair. La course s’est terminée à la photo finish !!! Je n’avais jamais vu ça ! Je n’ai pas très bien compris l’écart en millième mais c’était vraiment infime, un poil de bite comme on dit ! Les quatre premiers doivent se tenir en une seconde, le quatrième étant celui qui a fait le plus gros du spectacle, dommage pour lui mais souvent les pilotes les plus spectaculaires ne sont pas les plus rapides.
Avant le concert de Muse, il reste un dernier événement à voir pour ce samedi. Ce même championnat que j’avais vu à Detroit l’an passé les « Stadium Super Trucks » le plateau est ridicule puisqu’il n’y a que huit concurrents mais c’est bien marrant à regarder, cela ressemble à des pick-up surmontés de grandes roues avec des suspensions d’une souplesse incroyable, vous n’avez jamais vu ça j’en suis certain ! Ils doivent sauter par-dessus des tremplins disposés tout autour du circuit ; il devait y en avoir environ trois. Quand ils sautent c’est assez spectaculaire… bon ce n’est pas vraiment de la course automobile comme on l’entend mais c’est fun et ça permet de combler les vides car les courses supports ne sont pas légions.
La piste se vide et les activités en piste sont terminées. Il faut attendre environ 2h30 avant d’assister au concert de Muse, j’en profite donc pour aller manger un morceau, récupérer mon bracelet violet fluo qui sert de laisser passer et tout simplement m’installer. Il faut payer un supplément pour accéder à la fosse alors que le reste est gratuit, on est simplement tous plus près, c’est tout. Le concert commence et bien que je ne sois pas super-fan du groupe, ils mettent une ambiance de dingue. Je reconnais bien entendu les quelques tubes interplanétaires qu’ils ont réalisé lors de leur carrière, les autres me sonnent un peu moins mais c’est de la super bonne musique ! Les musiciens sont au top, le public n’est forcément leur public dédié ce qui explique que ce n’est pas le même show que leur tournée classique. On a droit à environ 1h15 de musique puis ils quittent la scène et ne font même pas de rappel, un concert au rabais… c’est un petit peu dommage.
Ensuite il faut rentrer à l’hôtel car il est « déjà » 21h30, je me mets en route mon téléphone sur l’application Uber sachant que ce matin le même trajet dans l’autre sens m’avait coûté 25 $. Cette fois-ci l’application me demande 95 $… hum…eux ça me semble un peu beaucoup… carrément même de l’extorsion ! Mais c’est tout simplement l’offre et la demande et un bon algorithme qui donne le tarif. Le staff me dit qu’il faut attendre une trentaine de minutes avant de voir les prix baisser. Quelques minutes plus tard le prix grimpe à 120 $, avant de tomber à 40 $ minutes plus tard. Le grand n’importe quoi (car tout le monde attend !) continue puisque le prix se stabilise à 25 $ un peu plus tard, il est donc temps pour moi de commander. Il y a énormément de taxi Uber mais surtout aucun transport public, c’est un peu surprenant. Seul la F1 offre des services publics….
Me voici maintenant à l’hôtel en train de parler comme un con à mon téléphone et tout ça pour vous faire plaisir ! Mais c’est pas mal ça permet de faire des souvenirs pour tout le monde. Aller au dodo pour quelques heures avant de plier bagages et de me rendre sur le circuit pour huit heures puisque les premières séances commencent à 7h !
Nous voici maintenant dimanche, jour de la course ! Réveil vers 6h15 et le temps de prendre le petit déjeuner avant de partir de l’hôtel… Et surtout de savoir ce que je vais faire de ma valise car à 8h du matin je dois être sur le circuit mais mon vol n’est qu’à 18h30, finalement ils acceptent de prendre ma valise à l’aéroport bien en avance. Une fois ma valise déposée, je file vers le circuit avec les taxis Uber (encore…), cette fois-ci on arrive par derrière et devinez quoi, il y a une toute petite route de rien du tout… puis une grande grille ouverte qui donne accès au circuit directement. Mon chauffeur s’y engouffre et sans trop comprendre comment, on se retrouve à l’intérieur du circuit sans passer la moindre sécurité ni contrôle… Je rigole car souvent j’arrive à me retrouver dans des situations un peu bizarres, et cette fois-ci ne fait pas exception ! Finalement mon chauffeur ne peut pas rester car je lui dis qu’il a à ce moment précis déjà payé son ticket et peux se garer où bon lui semble sur le circuit ! Dommage pour lui. En fin de compte comparé à hier je n’ai que 200 m à faire pour me rendre à ma tribune. Je m’installe. Il y a un petit peu de vent, beaucoup de nuage et quasiment personne… Ils annoncent jusqu’à 28° mais nuageux donc bonjour les coups de soleil en prévision. Il faut savoir qu’hier j’ai déjà un petit peu pris des couleurs. Le printemps est bien ici. Je ne manque que les cinq premières minutes de course des Mazda MX-5, Le spectacle est moins présent qu’hier et les écarts bien plus importants. Ils continuent à utiliser toutes les largeurs de la piste et même bien au-delà. Je ne vois pas d’accrochage devant moi : une course banale, l’opposé d’hier.
Il est maintenant 9h et la seconde course d’Indylight va commencer. Je me demande si la course sera comme celle d’hier avec l’américain qui s’envole que personne ne reverra… d’autant plus qu’il avait mentionné hier au podium qu’il en avait encore sous le pied. Je verrais si l’anglais continue à être un peu brouillon et bloquer ses freinages régulièrement. Finalement la course terminée, pas de surprise, c’est bien Askew qui gagne, cependant les écarts étaient beaucoup moins importants qu’hier. Simplement parce qu’il n’a pas pu s’envoler dès le début ; il a été retenu par son équipier Mennegis (prononcez « ma Guinness»). Derrière les écarts était aussi plus infimes, mais pas de grosse bagarre ni d’incidents de course jusqu’au deux tiers de la course. C’est à ce moment précis que depuis qu’un concurrent a perdu de la vitesse avant d’abandonner devant moi. Ce qui a provoqué le regroupement général de tous les véhicules du a un Safety Car entré piste. Le numéro 67, Dalton Kellett, un Canadien, très lent et très brouillon fait un petit peu n’importe quoi puisqu’au dernier tour il a éjecté un autre pilote qui, lui, est parti en tête-à-queue. Bon pas le futur Newgarden à mon avis !
L’Indylight c’est pas mal mais ça manque cruellement d’engagés… Sur la piste, désormais libre, vont être installés les tremplins pour les Super-Trucks… À la fin de la course quasiment tous les pilotes font leur show que ce soit des burns ou bien ceux qui prennent appui sur le tremplin pour faire du deux roues ou tout simplement faire du bruit, le public adore et d’ailleurs moi aussi. La veille le vainqueur, en redescendant du virage 1, avait fait du deux-roues avant de se retrouver couché plusieurs minutes… un bon moment de rigolade. Un autre a fait les deux-tiers du circuit sur deux roues. Les pilotes se connaissent bien et se charrient vraiment, c’est cool à voir.
Avec environ 1h30 de libre avant la course je décide d’aller me restaurer. Bien entendu je cherche quelque chose de sain à manger. Je trouve juste un bidon d’huile avec un kilo de sucre et du gaz en guise de boisson. Une fois le tout englouti je retourne dans les tribunes où, étonnant… je suis entouré d’Américains. On s’étonne tous du peu de public présent sur le circuit, c’est même quasiment inespéré d’être aussi peu. Discutant avec le couple de droite on est tous d’accord pour dire que la tribune du virage 15, en haut des gradins, là où nous nous trouvons est le meilleur spot ; nous voyons quasiment tout le circuit. Le couple sont aussi des passionnés de sport mécanique, ils ont déjà eu l’occasion de venir voir la Formule 1 à Austin et mes congénères de gauche ont déjà été voir Indy 500, bien entendu de la NASCAR également.
Le début des hostilités commence tout d’abord par la présentation des pilotes depuis la ligne droite des stands, où ils prennent une voiture, genre pick-up, et défilent sur le circuit deux par deux. Les frenchies passent mais je ne peux pas crier je suis trop loin et puis je n’ai pas envie de passer pour un fou ! Encore un peu de patience… les pilotes start leur engines après l’hymne national américain. Il faut donc se lever mettre la main sur le cœur, pleurer et chanter bien sûr tout le monde sauf votre Poutine adoré ! En termes d’exhibition, pas la moindre nana en tenue légère… seul en avion noir passe dans le ciel, pour les spécialistes c’est un avion furtif… tout simplement un triangle noir qui passe assez lentement et qui est très, mais vraiment, très impressionnant. Je me demande si ce n’est pas celui que j’avais déjà vu au Mans lors des World Séries Renault, ce devait être en 2005 quelque chose comme ça mais à cette époque il avait franchi le mur du son ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Après deux tours de chauffe les voitures sont lancées, nous pouvons voir le premier virage depuis notre tribune puis la quasi-totalité du circuit. J’avoue que la course n’est pas des plus passionnante, ma collègue de droite s’est même endormie… faut dire que la digestion d’huile de tournesol et la chaleur n’aide pas. On attend qu’il se passe quelque chose. Les voitures s’arrêtent au stand telles que leur stratégie avait été établie, toujours rien d’exceptionnel pour chambouler le classement, pour rajouter un petit peu de piment, ça aiderait clairement Seb ! En fin de compte il aura fallu attendre l’accrochage avec Rosenqvist pour que les choses commencent à changer… mais il ne reste déjà plus qu’une quinzaine de tours. Après bien quatre ou cinq tours de Safety Car quelques pilotes ont perdu gros tels que Power et Rossi, Seb lui ne s’est pas arrêté ce que je ne comprends pas mais il ne me semble pas avoir utilisé les pneus noirs. Avec seulement 13 tours à compléter je me dis qu’il a dû sauvegarder du carburant et qu’il va certainement tenter d’aller jusqu’au bout il est à ce moment précis huitième. Le Safety Car est toujours en piste et on ne sait pas vraiment comment mais Seb remonte dans la hiérarchie. Il se retrouve cinquième au moment du restart. Je me dis que ça va certainement être dur pour lui mais non il tient le coup et prends même de l’espace sur ses poursuivants sans réduire l’espace avec celui le précédant. Je suppose qu’il doit vouloir gérer sa course pour finir à très belle cinquième place, ce qui avouons-le était vraiment inespéré. Simon, lui est vraiment dans les choux, encore un week-end à oublier malheureusement.
Devant c’est une demi-surprise puisque Colton Herta a toujours été dans le coup malgré quelques petites erreurs tels qu’un freinage tardif mais rien de bien important. Si bien que sur les derniers tours il prend de l’avance et il est clair qu’il va remporter cette course. Il devient alors le plus jeune pilote de l’histoire à remporter une course Indycar, mais en plus il est le premier pilote né au XXIe siècle puisqu’il ne fêtera ses 19 ans que la semaine prochaine. Avec mes compères des gradins on est tous d’accord pour dire qu’il était arrivé ici, dans une équipe qui tient la route, même avec un palmarès déjà impressionnant, uniquement dû à son patronyme. Si vous regardez bien la grille de départ on peut repérer les Herta, Andretti ou Rahal qui ne sont que des « fils de ». À patronyme égal, talent inégal. Il faut espérer pour ce jeune Herta que ce ne soit pas feu de paille. Cette critique est bien entendu valable dans biens des séries… la F1 en premier lieu. On peut s’extasier devant un Mick Schumacher ou Max Verstappen… mais ils sont nés pour être en F1… un Sato qui commence sa carrière à 20 ans a déjà un mérite bien différent. Bref, c’est un sujet qui ne mène à rien… mais il faut comparer ce qui est comparable.
Sébastien ne mérite clairement pas cette cinquième position contrairement à un Power n’avait pas fait la moindre erreur, mais il faut aussi considérer ces week-ends où la malchance sabbat sur lui… En regardant le podium je me rends compte que le gars que j’ai vu hier soir dans l’arrière paddock (en plus du possible Julien Falchero) n’était autre que Colton Herta, son visage m’avait dit quelque chose mais je pensais que c’était un jeune de l’Indylight… Mais non Il s’agissait bien de Colton Herta. Si j’avais su j’aurais dû prendre une photo avec lui juste pour l’histoire !!! Il faut dire qu’il débarque tout juste en Indycar et que son visage ne m’est pas encore familier, de même que quelques autres tels que Jack Harvey ou O’Ward…
La course terminée il me faut donc rejoindre le point de ralliement Uber, pour trouver un chauffeur a un prix « normal ». J’ai un peu plus de temps que prévu pour me rendre à l’aéroport vu qu’il n’est qu’à une quinzaine de minutes et que mon vol est dans 4 heures. Je m’arrête donc dans les tribunes de la ligne droite des stands. Je peux y accéder puisqu’il n’y a plus aucun contrôle, je peux donc assister à la fin de la cérémonie du podium. Depuis le début de la ligne droite des stands on voit le bout de la ligne droite qui monte et c’est très clairement très impressionnant !!! J’espère que mes photos vous donneront un rendu représentatif. Le point culminant du virage 1 est plus haut que les tribunes !!!
Il n’y a désormais plus rien à voir je m’en vais, j’attends un petit peu histoire que les prix baissent… je suis donc assis par terre en train de parler à mon téléphone ce qui me permet de faire mon « inside » à chaud et rien que pour vous ! Voilà, vous savez, tout il me restera juste à traiter les photos et corriger le texte car la dictée fait un peu n’importe quoi parfois… sans corriger le texte, vous ne comprendriez pas grand-chose ! Je ne pense pas refaire une course cette année mais il est clair que l’an prochain j’en ferai une autre, et qui sait ce sera peut-être les 500 miles ? Ou bien de la Nascar… afin de voir un petit peu tout !
En attendant la prochaine sortie est un rallye vocal à Lohéac suivi de la Moto GP au Mans et bien entendu les 24 heures du Mans et le Championnat d’Europe de Rallycross à Dreux fin Juin !
Bon… pour la petite histoire… j’étais en train de ranger mon téléphone dans mon sac et je viens de voir que ma tablette de chocolat a complètement fondu dans le sac… et merde… !
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J’ai publié toutes mes photos et vidéos sur Facebook … en public, donc tout le monde devrait pouvoir voir le contenu seulement mon lien ne semble pas fonctionner… vous avez des astuces d’experts?
https://www.facebook.com/frederic.morin.5836/photos_albums?lst=651916208%3A651916208%3A1555235484
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Super récit ! Merci de nous faire partager tout ça. Forcément ça donne envie.
Je vais me garder les photos pour un peu plus tard afin de pas faire ça à l’arrache.
Une idée sur prochain circuit à découvrir ?
Pour cette année je ne pense a rien en particulier… mais l’an prochain pourquoi pas Indianapolis… a voir
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Merci Popeye! Cool cet inside!
Heu… dommage pour le chocolat… 
Yes ! un grand merci pour avoir pensé a nous 
c’était super a lire !
En parlant de RX a Dreux, je suis allé voir la dernière manche du championnat de France fin 2018, c’était vraiment top ! Tu penses y aller cette année ? ou tu préfères juste aller voir le championnat d’Europe en Juin? Parce que du coup vu que je pense y retourner cette année, ca serait l’occase de se serrer la paluche
PS : Vu que tu nous donnes accès en public a tes photos Facebook, je peux agrémenter ton inside avec certaines de tes photos si ça te tente ? (j’ai du temps a tuer)
Tu peux, si tu as le temps, completer l’inside en effet. Comme tu veux franchement !
Pour Dreux, je pense juste aller voir le championnat d’Europe, si tu y vas ca sera cool aussi!
PS: faudra me dire comment tu fais pour avoir du “temps a tuer” 
)
Ah bah écoute, je vais me faire ça tranquillou alors. Franchement c’est top a lire, du coup avec les images qui vont avec ça sera juste parfait.
Ah mince ok. Non moi pour le coup je pense retourner au championnat de France, c’est fin Octobre. Normalement en Juin je pourrais pas. Dommage, ca sera pour une prochaine
Oh bah c’est simple, une santé tellement en mousse que j’ai dit adieu au travail depuis 2014… Pas évident a gérer au quotidien, mais je m’occupe (quand la santé le permet) alors dans l’ensemble ca va 
dommage pour le rallye-cross en effet!
Pour la santé j’imagine que ce n’est pas l’idéal, sorry for yoy!!! Merci pour le temps que tu vas passer sur l’inside!
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